知青
知青
回复 :故事发生在神秘莫测的大海之中,小美人鱼是海洋之王最喜欢的一个女儿,拥有着最曼妙的歌喉。某日,小美人鱼的歌声将一位王子吸引到了群礁之中,王子的船触了礁,王子跌入海中,生命垂危。就在这个节骨眼上,小美人鱼不顾父亲的阻拦,执意救了王子一名,并且深深的爱上了他。王子将一位偶然路过的姑娘误认为了他的救命恩人,发誓要娶她为妻。小美人鱼找到了女巫,希望女巫能够赐予她人类的双腿,而她所要付出的代价,是永远无法再开口说话。王子发现了小美人鱼,将她带回了王宫。臣民们希望王子能够迎娶邻国公主,让王子没有想到的是,这位公主竟然正是那日偶然路过的姑娘,王子当即决定同她成婚。小美人鱼的心碎了。
回复 :故事发生在上个世纪四十年代的重庆,山城日报记者冉云为解救被土匪绑架的儿童,偶遇重庆警备司令部的刘孝堂处长,二人在诸多磨难中产生了爱情。真情感动了冉云的养父母,最终同意二人结合。意外的是,在拜堂成亲之时,上峰紧急调刘孝堂回部队,而后内战爆发。刘孝堂随兵败的国民党部队退守台湾。从此二人隔海相望,开始了漫长的相思之苦。进入二十一世纪,已是老年的冉云终于盼来了两岸三通,她和刘孝堂终于可以见面了。
回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993